Parcourir la Haute Route entre Chamonix et Zermatt à ski de randonnée, c’est s’engager dans une aventure alpine exigeante mais inoubliable. Ce tracé emblématique relie les deux capitales alpines du ski et de l’alpinisme, en traversant des glaciers, des cols perchés à plus de 3000 mètres et des vallées reculées.
Ce raid à ski, qui se déroule en général sur 6 à 7 jours, séduit les passionnés de montagne pour la richesse de ses paysages et l’engagement physique et technique qu’il exige. Il ne s’agit pas d’une simple randonnée à ski, mais d’une véritable expédition glaciaire, où l’autonomie, la gestion du terrain et les conditions météo jouent un rôle crucial.
Avec ses étapes en haute montagne, ses nuits en refuges, et ses longues journées de glisse, la traversée Chamonix-Zermatt à ski de randonnée est une expérience marquante pour tout skieur déjà expérimenté. Pour les plus prudents ou ceux qui souhaitent vivre cette aventure encadrée, des agences spécialisées comme Watsé proposent des formules clé en main, encadrées par des guides de haute montagne certifiés.
Dans cet article complet, vous trouverez l’itinéraire détaillé jour par jour, des conseils pratiques, des informations sur l’équipement nécessaire, ainsi qu’une présentation du séjour organisé par Watsé, spécialiste des aventures alpines.
Le séjour Chamonix-Zermatt à ski de randonnée avec Watsé
Une traversée complète, skis aux pieds
Contrairement à certaines formules qui incluent des transferts en véhicule entre certaines étapes, Watsé propose un itinéraire intégral skis aux pieds, sans interruption mécanique. Vous évoluez en autonomie complète pendant 7 jours, enchaînant les cols, glaciers et descentes jusqu’à Zermatt. Ce choix d’itinéraire offre une immersion totale en haute montagne, loin des vallées et de la civilisation.
Encadrement professionnel et sécurité renforcée
Le séjour est encadré par un guide de haute montagne diplômé UIAGM, maîtrisant parfaitement les spécificités du terrain et capable de s’adapter aux conditions météo. L’encadrement est renforcé par une limitation à 6 participants par groupe, assurant un maximum de sécurité et une belle cohésion.
Logistique et confort
Chaque nuit se passe en refuge de montagne soigneusement sélectionné, pour leur emplacement stratégique, mais aussi pour la qualité de l’accueil. Le séjour comprend :
- L’hébergement en demi-pension en refuge
- Les pique-niques pour les midis
- L’encadrement par un guide expérimenté
- Le prêt du matériel de sécurité collectif : crampons, piolet, baudrier, casque
Les participants doivent être autonomes sur le plan du matériel individuel : ski de randonnée, DVA, pelle, sonde, chaussures, sac à dos, etc. (une liste complète est transmise lors de l’inscription).
Dates et tarifs
Des départs sont prévus en mars et avril : les deux meilleures périodes pour réaliser cette traversée. Par exemple :
Le tarif du séjour est de 1 595 € par personne (hors transport aller-retour), incluant toutes les prestations citées ci-dessus.
🔜 À suivre : l’itinéraire jour par jour, avec les dénivelés, refuges, passages clés et conseils techniques à chaque étape.

Itinéraire jour par jour : Chamonix à Zermatt en ski de randonnée
La traversée Chamonix – Zermatt à ski de randonnée suit une version de la Haute Route intégrale, réputée pour sa continuité et son esthétisme. Chaque jour apporte son lot de cols glaciaires, de panoramas spectaculaires et de descentes techniques.
Voici le détail complet de l’itinéraire proposé par Watsé, avec les points clés, les distances, les dénivelés et les conseils associés.
Jour 1 : Chamonix – Col du Chardonnet – Refuge de Saleina
↗ D+ : 1270 m | ↘ D− : 1672 m
La première journée commence par une montée mécanique aux Grands Montets (3200 m), avant de chausser les skis au sommet pour traverser le glacier des Rognons et descendre jusqu’au glacier d’Argentière.
Ensuite, l’ascension vers le col du Chardonnet (3323 m) demande de l’engagement et peut nécessiter un encordement selon les conditions. Une courte descente technique mène au col du Milieu, puis vers le refuge de Saleina (2691 m) par le glacier éponyme.
💡 Conseil Watsé : la descente vers Saleina peut comporter des passages exposés. Un bon niveau technique en ski de rando est indispensable dès cette première journée.
Jour 2 : Refuge de Saleina – Grande Lui – La Fouly
↗ D+ : 650 m | ↘ D− : 1600 m
Journée marquée par le franchissement de plusieurs cols clés. D’abord, montée vers le col de Saleina (3261 m), puis progression jusqu’à la Grande Lui (3508 m), sommet panoramique offrant une vue étendue sur les Alpes suisses.
Une longue descente glaciaire conduit au hameau de La Fouly, niché dans le Val Ferret suisse, où l’on quitte temporairement les glaciers.
Points clés :
- Gestion de la fatigue dès le matin
- Changement de terrain (passage de glacier à vallon)
Jour 3 : La Fouly – Fenêtre de Ferret – Hospice du Grand Saint-Bernard
↗ D+ : 1100 m | ↘ D− : 750 m
Départ matinal pour remonter le vallon de la Dranse de Ferret. Après une montée progressive, vous franchissez la fenêtre de Ferret (2698 m), ancienne voie de passage entre la Suisse et l’Italie.
La descente se fait sur une neige souvent transformée, jusqu’à rejoindre l’hospice du Grand Saint-Bernard (2469 m), célèbre refuge historique sur la frontière.
Le saviez-vous ?
L’hospice est tenu par des chanoines depuis le XIe siècle et hébergeait autrefois les voyageurs bloqués par la neige.
Jour 4 : Grand-Saint-Bernard – Glacier de Proz – Cabane de Valsorey
↗ D+ : 1050 m | ↘ D− : 700 m
Journée alpine plus engagée. La montée vers le glacier de Proz puis vers le col de Montorge (2892 m) se fait sur des pentes soutenues. Après une descente et une remontée progressive, vous atteignez la cabane de Valsorey (3037 m).
Cabane d’altitude : pas de route, pas de bruit. Ici, l’ambiance est 100 % montagne. Les couchers de soleil y sont inoubliables.
Jour 5 : Valsorey – Col de Sonadon – Cabane de Chanrion
↗ D+ : 900 m | ↘ D− : 1600 m
Une des étapes les plus techniques de l’itinéraire. L’ascension vers le col de Sonadon (3520 m) demande de la concentration. Quelques portions peuvent se faire à pied, skis sur le sac. Une fois le col franchi, une magnifique descente sur glacier vous mène à la cabane de Chanrion (2462 m).
À noter : c’est l’une des plus longues journées. Bonne gestion de l’effort et hydratation sont essentielles.
Jour 6 : Chanrion – Glacier d’Otemma – Refuge de Bertol
↗ D+ : 1350 m | ↘ D− : 700 m
Journée glaciaire par excellence. La montée le long du glacier d’Otemma est longue mais régulière. Franchissement du col du Petit Mont Collon (3300 m) puis montée au refuge de Bertol (3311 m), perché sur un promontoire rocheux spectaculaire.
Panorama :
- Dent Blanche
- Cervin (Matterhorn)
- Pigne d’Arolla
Ce soir-là, vous dormirez dans l’un des refuges les plus emblématiques de la Haute Route, accessible uniquement par échelle en fin de montée.
Jour 7 : Refuge de Bertol – Tête Blanche – Zermatt
↗ D+ : 460 m | ↘ D− : 2085 m
Dernier jour, mais non des moindres ! Une courte montée mène à la Tête Blanche (3724 m), point culminant du séjour. De là, une descente monumentale de plus de 2000 m de dénivelé vous conduit à travers le glacier de Stockji, puis celui de Zmutt, avant d’atteindre enfin Zermatt, la perle valaisanne.
Arrivée symbolique sous la face nord du Cervin (4478 m), l’une des montagnes les plus célèbres au monde.
Retour à Chamonix en train ou organisation à prévoir (en option avec Watsé).
Tableau synthétique de l’itinéraire Chamonix – Zermatt à ski de randonnée (séjour Watsé)
| Jour | Itinéraire | Dénivelé positif (D+) | Dénivelé négatif (D−) | Nuit en refuge | Points remarquables |
| 1 | Grands Montets – Col du Chardonnet – Refuge de Saleina | ≈ 1270 m | ≈ 1670 m | Refuge de Saleina | Traversée glacier des Rognons, Col du Chardonnet, descente glaciaire |
| 2 | Saleina – Grande Lui – La Fouly | ≈ 650 m | ≈ 1600 m | La Fouly | Col de Saleina, sommet de la Grande Lui, descente en vallée |
| 3 | La Fouly – Fenêtre de Ferret – Hospice du Grand-Saint-Bernard | ≈ 1100 m | ≈ 750 m | Hospice GSB | Passage frontière CH–IT, ambiance historique, refuge mythique |
| 4 | GSB – Glacier de Proz – Cabane de Valsorey | ≈ 1050 m | ≈ 700 m | Cabane de Valsorey | Montée technique, isolement, vue panoramique |
| 5 | Valsorey – Col de Sonadon – Cabane de Chanrion | ≈ 900 m | ≈ 1600 m | Cabane de Chanrion | Étape la plus alpine, portage possible, descente grandiose |
| 6 | Chanrion – Glacier d’Otemma – Refuge de Bertol | ≈ 1350 m | ≈ 700 m | Refuge de Bertol | Glacier d’Otemma, succession de cols, arrivée spectaculaire |
| 7 | Bertol – Tête Blanche – Zermatt | ≈ 460 m | ≈ 2085 m | – (fin du séjour) | Tête Blanche (3724 m), longue descente, arrivée face au Cervin |

Bilan de l’itinéraire
- Durée totale : 7 jours
- Dénivelé cumulé : environ 7000 m de montée / 8000 m de descente
- Altitude max : 3724 m (Tête Blanche)
- Technicité : passages glaciaires, orientation, neige transformée, portage
Niveau requis : être à l’aise en ski de rando, savoir évoluer en haute montagne, maîtriser les conversions et les descentes avec sac chargé.
Quand faire la traversée Chamonix – Zermatt à ski de randonnée ?
La Haute Route Chamonix-Zermatt à ski de randonnée est un itinéraire de haute montagne exigeant, qui impose de partir à la bonne période pour garantir à la fois la sécurité, la qualité de la neige et le confort des refuges.
Période idéale : de mi-mars à mi-avril
La fenêtre optimale pour effectuer cette traversée se situe entre la mi-mars et la mi-avril. C’est à cette période que les conditions de neige sont les plus stables, que les glaciers sont encore bien bouchés (moins de crevasses visibles), et que les journées sont suffisamment longues pour absorber les longues étapes du raid.
Contrairement à la période de janvier-février, souvent trop froide et instable (risque avalancheux élevé), ou à celle de mai, trop avancée dans la saison (fonte rapide, crevasses ouvertes, neige lourde), le mois de mars offre un compromis parfait.
Chez Watsé, les départs sont planifiés précisément à ces dates, avec par exemple des séjours du 22 au 28 mars ou du 5 au 11 avril, selon les années.
Pourquoi cette période est-elle préférable ?
- Météo plus stable
Les perturbations sont moins fréquentes qu’en hiver. Les anticyclones printaniers offrent de belles périodes ensoleillées, avec des nuits encore froides permettant de conserver une neige de bonne qualité. - Qualité de la neige
En début de journée, la neige est souvent dure (croûtée ou regelée), puis devient transformée dans l’après-midi. Cela permet de profiter de descentes agréables si les horaires sont bien gérés. - Sécurité glaciaire
Les glaciers sont encore bien comblés. Les ponts de neige sont portants, ce qui limite les risques de chute en crevasse. Attention toutefois : le risque n’est jamais nul, d’où la nécessité d’un encadrement qualifié ou d’une autonomie complète en matière de sécurité. - Refuges ouverts et gardés
De nombreux refuges n’ouvrent qu’à partir de mi-mars. En partant plus tôt, vous vous exposeriez à l’absence de gardiennage (donc pas de repas, ni de chauffage, ni de sécurité). Le confort de l’itinéraire s’en trouve fortement dégradé. - Durée du jour suffisante
Les étapes peuvent atteindre 7 à 9 heures d’effort. Les journées printanières, plus longues qu’en hiver, permettent de partir tôt et finir avant la neige transformée sans se presser.
Équipement indispensable pour la Haute Route Chamonix – Zermatt
La réussite d’un raid à ski de randonnée comme la traversée Chamonix – Zermatt repose autant sur la condition physique que sur l’équipement personnel. En haute montagne, chaque gramme compte, mais le matériel doit rester complet, fiable et léger.
Matériel de ski de randonnée
Voici la base du matériel personnel indispensable :
- Skis de randonnée légers avec fixations adaptées (type low-tech)
- Peaux de phoque en bon état, découpées précisément
- Couteaux à neige (obligatoires pour les pentes gelées ou dures)
- Chaussures de ski de rando compatibles, légères mais rigides
- Bâtons réglables, avec rondelles larges
💡 Astuce Watsé : vérifiez l’usure des peaux avant le départ. En raid glaciaire, un décollage inopiné peut devenir très problématique.

Vêtements et protection contre le froid
Les températures peuvent varier de –15 °C le matin à +5 °C l’après-midi, avec un fort rayonnement solaire en altitude.
Prévoir une gestion par couches :
- Première couche respirante (laine mérinos ou synthétique)
- Seconde couche thermique (doudoune légère ou polaire)
- Troisième couche imperméable (veste hardshell type Gore-Tex)
- Collant thermique + pantalon softshell respirant
- Doudoune chaude pour les refuges
- Bonnet, tour de cou, lunettes catégorie 4, crème solaire haute protection
- Gants fins + gants chauds + paire de secours
Matériel de sécurité obligatoire
Même accompagné d’un guide, tout participant doit maîtriser et transporter son matériel de sécurité individuel.
- DVA (Détecteur de Victime d’Avalanche) à 3 antennes
- Pelle en métal, compacte
- Sonde de 240 cm minimum
- Crampons adaptés aux chaussures
- Piolet léger
- Baudrier, longe, cordelette de hissage
- Casque d’alpinisme (certains guides l’exigent en permanence)
Chez Watsé, le guide fournit certains équipements collectifs (corde, broches à glace, poulies, dégaines), ainsi que les éléments de sécurité si vous ne les possédez pas. Mais il est recommandé d’être équipé de son propre kit DVA-pelle-sonde, afin de pouvoir pratiquer en toute autonomie si besoin.
Autres éléments à ne pas oublier
- Sac à dos de 35 à 45 litres, avec porte-skis latéraux
- Trousse de secours personnelle
- Kit de réparation ski (colliers, fil de fer, couteau suisse, chambre à air, etc.)
- Batterie externe pour téléphone / GPS
- Frontale avec piles de rechange
- Gourde / thermos 1,5 L minimum
- Barres / snacks énergétiques
- Boules Quiès (très utiles en refuge partagé 😄)
Poids idéal du sac : entre 8 et 10 kg tout compris, sans l’eau.
Et la préparation physique dans tout ça ?
Un bon matériel ne remplace jamais une bonne préparation. La Haute Route impose :
- Jusqu’à 9 heures de ski par jour
- Des enchaînements de dénivelés de 1000 à 1500 m
- Une altitude moyenne supérieure à 3000 m
Il est donc fortement conseillé de suivre un entraînement régulier en amont, avec sorties ski de rando, renforcement musculaire et travail d’endurance.
Pourquoi choisir Watsé pour cette traversée ?
S’engager dans un raid comme la traversée Chamonix à Zermatt à ski de randonnée n’est pas une décision anodine. Il s’agit d’un itinéraire long, technique, et potentiellement engagé. C’est pourquoi le choix de l’organisateur joue un rôle crucial dans la réussite de l’expérience, tant sur le plan de la sécurité que sur celui du plaisir.
Avec Watsé, cette Haute Route est envisagée comme une expédition complète, authentique, et maîtrisée de bout en bout. L’un des premiers éléments différenciants est l’engagement à réaliser la traversée intégrale sans transferts, c’est-à-dire skis aux pieds du départ à l’arrivée. Cela évite les interruptions logistiques et garantit une immersion totale dans l’univers alpin.
L’encadrement est assuré par un guide de haute montagne diplômé UIAGM, sélectionné non seulement pour sa compétence technique, mais aussi pour sa pédagogie et sa connaissance fine de l’itinéraire. Contrairement à des séjours en groupe plus large, ici la taille est volontairement réduite à six participants maximum. Cette approche permet une meilleure cohésion, une sécurité renforcée et une adaptation au niveau du groupe.
Watsé attache également une attention particulière au choix des hébergements. Chaque nuit se déroule dans des refuges réputés, choisis pour leur emplacement stratégique, mais aussi pour la qualité de l’accueil et des repas. À la fin d’une longue journée d’effort, retrouver un endroit confortable, bien chauffé, où l’on partage un dîner chaud face aux sommets, participe à l’expérience globale du raid.
La gestion logistique est fluide et rigoureuse. Dès l’inscription, chaque participant reçoit les documents détaillés : liste de matériel personnalisée, briefing technique, contact du guide, et réponses aux questions pratiques. En cas de besoin, une assistance est assurée avant et après le séjour.
Enfin, choisir Watsé, c’est faire confiance à une équipe passionnée de montagne, animée par une volonté de proposer des séjours exigeants mais accessibles, avec une vraie valeur humaine. C’est cette approche qualitative, fondée sur l’écoute, l’expertise et l’amour de l’aventure alpine, qui fait la différence sur le terrain.
Conseils pratiques & erreurs à éviter
Même si l’on est bien équipé, bien entraîné et bien encadré, un raid comme Chamonix-Zermatt peut rapidement devenir compliqué si l’on néglige certaines bonnes pratiques. Voici donc quelques conseils issus de l’expérience des guides et des retours de nombreux participants.
Le premier conseil concerne la gestion des horaires. En ski de randonnée, et plus encore en haute montagne, il est primordial de partir tôt. Chaque journée débute avant le lever du soleil, souvent entre 5h et 6h du matin. Cela permet d’évoluer sur une neige encore ferme, de limiter l’exposition aux avalanches, et de rejoindre le refuge en milieu d’après-midi, sans stress ni précipitation. Une arrivée tardive expose à des neiges lourdes, à la fatigue excessive, voire à un changement d’itinéraire non souhaité.
Un autre point crucial est l’hydratation. Beaucoup de skieurs oublient de boire suffisamment en altitude. Le froid masque la sensation de soif, mais l’effort prolongé, le rayonnement solaire et l’air sec peuvent rapidement provoquer une déshydratation. Boire régulièrement, même en petite quantité, est un réflexe à intégrer dès le premier jour.
Il faut également savoir adapter son allure. L’une des erreurs les plus fréquentes est de vouloir suivre le rythme des plus rapides, au risque de s’épuiser dès les premières heures. En haute montagne, l’énergie doit être gérée avec stratégie. Mieux vaut avancer lentement mais sûrement, que de devoir s’arrêter tous les quarts d’heure, essoufflé ou en hypo.
Sur le plan matériel, voyager léger mais complet est une règle d’or. Un sac trop chargé devient vite un fardeau, notamment dans les portages à pied ou lors des longues ascensions. Inversement, partir sans les équipements de sécurité essentiels ou avec un sac mal ajusté peut compromettre votre autonomie. Chaque objet doit être utile, accessible, testé avant le départ.
Enfin, l’une des erreurs majeures reste le manque d’écoute de son propre corps. Le mal de tête, la fatigue extrême, les crampes ou la perte d’appétit peuvent être les signes annonciateurs d’un mal des montagnes ou d’une défaillance à venir. Il ne faut jamais hésiter à en parler au guide. Mieux vaut adapter l’itinéraire ou faire une pause, plutôt que de risquer une situation critique.
Un raid réussi, ce n’est pas un parcours parfait à tout prix, mais une aventure collective, vécue dans la conscience du terrain, du groupe, et de soi-même.
Conclusion : une aventure alpine à vivre pleinement
Effectuer la traversée de Chamonix à Zermatt à ski de randonnée n’est pas une simple excursion hivernale. C’est une immersion profonde dans le cœur battant des Alpes, une traversée au long cours qui mêle exigence physique, maîtrise technique et dépassement de soi. Chaque jour offre son lot de défis : pentes raides à franchir, glaciers à dompter, météo parfois capricieuse, mais aussi de magnifiques récompenses. Le silence des vallées isolées, les crêtes balayées par le vent, les reflets du soleil sur la neige immaculée, et l’émotion d’apercevoir enfin le Cervin en toile de fond.
Ce type d’aventure forge des souvenirs durables. C’est un engagement personnel, mais aussi un partage d’expérience avec un groupe, souvent dans la simplicité et la solidarité. On découvre ses limites, on apprend à les repousser, mais aussi à respecter la montagne telle qu’elle est : belle, brute, imprévisible.
Pour vivre cette aventure dans les meilleures conditions, faire appel à une structure sérieuse comme Watsé est un choix évident. Le soin apporté à l’organisation, la qualité de l’encadrement, la connaissance fine du terrain et l’attention portée aux participants font la différence. Plus qu’un simple séjour, Watsé propose une véritable expédition alpine, où sécurité, convivialité et engagement sont les piliers du projet.
Que vous soyez un skieur aguerri en quête d’un nouvel objectif ou un passionné de montagne désireux de vivre une expérience unique, la Haute Route Chamonix-Zermatt reste l’un des plus beaux raids à ski au monde. Une ligne que l’on trace une fois dans sa vie, et qui reste longtemps gravée dans la mémoire.
